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Halles de Saint-Géry © EmDee
1988 – 2017
Le Centre Urbain
Le Centre Urbain a été créé en 1988, à l’initiative d’Inter-Environnement Bruxelles (IEB) et du Brusselse Raad voor het Leefmilieu (BRAL), dans le but de promouvoir l’information des habitants de la Région de Bruxelles-Capitale en matière d’environnement et de défense d’un cadre de vie de qualité, de logement et de sa réhabilitation, de rénovation urbaine, d’urbanisme et d’aménagement du territoire, d’utilisation rationnelle de l’énergie, etc. : ce que l’on appelle communément aujourd’hui le développement durable. À l’origine, les principaux services assurés étaient les suivants :
- -- un conseil en rénovation ; - - -
- un conseil relatif au bail et à la location des logements ; - - -
- un conseil en environnement ; - - -
- l’inventaire des locaux industriels vacants (repris par la SDRB).
L’association a progressivement développé une expertise en matière d’habitat et a développé divers outils au service de la population. C’est ainsi que le Centre Urbain a créé, corollaires au conseil en rénovation :
- -- le conseil en patrimoine (créé en 1992 et développé à partir de 1997) ; - - -
- l’Agence Bruxelloise de l’Énergie (en 1996). L’ABEA est un service du Centre Urbain, développé dans le cadre juridique de l’asbl ; - - -
- le service d’expertise en isolation acoustique (en 2004) ; - - -
- le centre d’information en éco-construction (en 2008) ; - - -
- le facilitateur urbanisme (en 2011).
Il a également :
- - -- assuré la coordination du Réseau Habitat et le conseil en rénovation local auprès des associations du Réseau ; - - -
- mené des missions d’incitation à la rénovation et de préservation du patrimoine dans le cadre des contrats de quartiers de la Ville de Bruxelles.

 . '/resources/img/demo-img/maison-energie-huis-haut.jpg' ?>)
2013 – 2017
La Maison de l’Énergie
@@ -614,6 +657,445 @@ + +Schéma + Légende
+focused-shema
+Bloc de Gestion schéma. Insérer un schéma et insérez-y la légende nécéssaire à l'aide de points de focus.
+ +
+
+ Masse 1 : panneaux OSB et revêtement
+Masse 2 : plafond existant
+Bande amortissante sur les solives
+Bande amortissante en périphérie
+Matériaux absorbants
+-
+
- Masse 1 : panneaux OSB et revêtement + + + +
- Masse 2 : plafond existant + + + +
- Bande amortissante sur les solives + + + +
- Bande amortissante en périphérie + + + +
- Matériaux absorbants + +
Schéma de thématique avec points de focus
+focused-thematique
+Bloc en tête thématique avec points de focus
+ +Isoler la toiture inclinée
+Isoler le plancher du grenier
+Isoler la toiture plate
+Isoler les façades par l'extérieur
+Restaurer les anciens châssis
+Remplacer les châssis de fenêtre
+Installer un système de ventilation
+Isoler le sol ou le plafond de la cave/garage
+Content Box
+content-box
+Section / Boite de gestion contenu pouvant contenir plusieurs type de contenu. Le bloc prend toute la largeur, mais la zone de contenu intérieure est restreinte.
+ +Version contenant un block "titre de section" et des blocks "cards en colonne"
+ +MISSION DE L’ASBL
+Guider et stimuler de façon continue chaque Bruxellois et Bruxelloise vers une utilisation et une rénovation responsable de son logement
+Informer, sensibiliser et stimuler
+ + + +L’essentiel de cette mission vise à lever les freins à la rénovation. Elle revêt un caractère universel. Elle s’adresse à tous.
+Accompagner
+ + + +Il s’agit d’assurer un accompagnement personnalisé et solide à des publics cibles. Ces accompagnements sont priorisés et ciblés.
+Collaborer
+ + + +Collaborer avec tous les acteurs et rendre intelligible l’écosystème de la rénovation bruxelloise.
+Version contenant un block "titre de section" et un "block monoblock"
+ +Contrat de gestion
+Consultez les contrats de gestion
+Le contrat de gestion 2023-2027 de Homegrade est disponible en PDF via ce lien.
Version contenant un block "titre de section" et un "block monoblock", intégrant lui même un block accordéon
+ +Documentation sur l’observatoire royal d’astronomie
+Envie d'en savoir plus ? Consultez la documentation rassemblée par Homegrade
+Le choix de l'emplacement + +
+Dans les années 1820-1830, plusieurs établissements scientifiques sont créés à Bruxelles. L’astronome Adolphe Quetelet défend, dès 1823, la fondation d’un observatoire. Associée au gouvernement des Pays-Bas, la Ville décide de l’établir sur un terrain situé à la limite de son territoire entre la porte de Schaerbeek et la porte de Louvain. Quetelet aurait cependant préféré un emplacement plus éloigné de l’environnement urbain sur les hauteurs de Schaerbeek.
+ + +Alors que le Jardin Botanique vient de voir le jour, la construction de l’observatoire débute en 1827. Conçu comme un monument destiné à embellir la ville, il est érigé sur un somptueux boulevard planté d’arbres qui est aménagé sur les anciens remparts, à proximité de la place des Barricades. La rue du Méridien est tracée de manière à libérer l’axe d’observation à la lunette méridienne.
+ + +D’autres rues aux noms évocateurs investissent les campagnes de Saint-Josse-ten-Noode : les rues de l’Observatoire, du Pôle, de l’Étoile, de la Comète…
+ +
+ La campagne domine dans les faubourgs lors de la construction de l’Observatoire. Vue depuis la future rue Royale vers le Jardin Botanique. Nouveau Jardin Botanique, dessin de P. Vitzthumb, 1827.
+© Bibliothèque royale de Belgique.
+L'observatoire rattrapé par la ville + +
+Les craintes de Quetelet se confirment, les faubourgs de la ville s’urbanisent très rapidement et les abords de l’observatoire sont aménagés en quartiers cossus. L’établissement est gêné par « les trépidations de la rue dues à la circulation des véhicules, la pollution lumineuse, les bruits, les fumées, la curiosité des passants ».
+ + + +Bloqué dans ses possibilités d’agrandissement, il ne parvient plus à répondre aux progrès rapides de la science et, dès 1879, les autorités décident de ne plus l’équiper. Il déménage sur les hauteurs de Saint-Job à Uccle. Les boulevards sont dotés peu à peu de tramways, mais conservent leur caractère de promenade verte et agréable jusqu’au milieu du XXe siècle. L’ancien observatoire, réinvesti par de nouveaux locataires, garde son accès principal sur le boulevard.
+ +
+ En 1881, les faubourgs de Bruxelles sont complètement construits. Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.
+© Archives de la Ville de Bruxelles. +
+Une autoroute urbaine + +
+La transformation des boulevards arborés en véritables autoroutes urbaines change profondément le visage du quartier. Le percement du tunnel Place Quetelet – Porte de Schaerbeek entre 1956 et 1957 s’effectue en parallèle de la construction des premières tours. L’échelle de la ville change. L’observatoire est désormais déconnecté du quartier néoclassique qui lui est contemporain sur le territoire de la Ville de Bruxelles, notamment de la place des Barricades. Le déplacement de son entrée principale sur la façade nord vers la rue du Méridien entérine cette évolution. L’immeuble apparaît isolé au centre d’un îlot de verdure cerné par la circulation automobile. Aujourd’hui, des projets aux noms évocateurs comme « BYE BYE Petite Ceinture » défendent la réintroduction d’une qualité de vie et d’une mobilité douce le long des boulevards et tentent de résorber la coupure entre Bruxelles et les communes voisines.
+ +
+ Vue aérienne du Boulevard Bischoffsheim vers la Place Madou, 1988.
+Bruxelles Urbanisme Patrimoine, Centre de documentation.
+Dessinez-moi un observatoire… + +
+Les architectes du début du XIXe siècle sont confrontés au défi de concevoir des bâtiments destinés à de nouveaux usages : gares de chemin de fer, écoles, palais de justice… Pour préparer le projet de l’observatoire, Adolphe Quetelet voyage et se documente sur différents établissements de ce type en Europe. Il communique ses demandes à l’architecte de la Ville de Bruxelles, Nicolas Roget, qui dessine les plans. Ce dernier conçoit deux corps de bâtiment principaux reliés par une galerie qui abrite les deux lunettes méridiennes.
+ + +L’aile située du côté du boulevard est destinée à la résidence de la famille Quetelet, tandis que celle qui s’ouvre vers la rue de l’Astronomie abrite les salles de travail. Les toitures des deux volumes sont percées d’une tourelle cylindrique à toit ouvrant. Les échanges de courriers entre Quetelet et l’architecte de la Ville témoignent des difficultés rencontrées dans la réalisation de ce projet inédit.
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+ Plan de l’observatoire dans lequel Quetelet mentionne l’affectation des pièces et situe les instruments.
+Gravure de Simonau et Toovey, dans : Annales de l’observatoire Royal de Belgique, 1857, t.XI, pl.3.
+La ville néoclassique + +
+L’architecture de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle témoigne d’un engouement pour les formes de l’Antiquité grecque et romaine que l’on redécouvre à cette époque grâce aux premières fouilles archéologiques. Les monuments importants se signalent alors par la présence de frontons et de colonnades. Sous ses allures discrètes de villa suburbaine, l’observatoire possède lui aussi des façades inspirées du vocabulaire antique avec des fenêtres surmontées d’arcs au rez-de-chaussée et des pilastres à l’étage. Il se distingue des maisons des rues environnantes, beaucoup plus sobres.
+ + + +Les règlements d’urbanisme de l’époque obligent en effet le propriétaire à inscrire sa façade dans un projet d’ensemble : ils imposent des enduits peints dans un ton clair et limitent strictement les saillies. D’élégants détails de menuiseries ou de ferronneries personnalisent cependant avec retenue chaque façade. Le néoclassicisme se prolonge dans le bâti courant jusqu’à la fin du XIXe siècle.
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+ J.-N.-L. Durand propose une méthode de composition fondée sur un quadrillage régulier et la répétition d’éléments modulaires qui aura une influence considérable sur l’architecture néoclassique.
+J.-N.-L. DURAND, Précis des leçons d’architecture [1802-1805], Paris, 1840, vol.1, pl.2.
+Les occupations successives du bâtiment + +
+L’édifice n’est pas totalement terminé en 1832 lorsque Adolphe Quetelet, nommé directeur, s’y installe et commence ses observations. Des problèmes budgétaires et les dégâts occasionnés lors des batailles des journées de septembre ont en effet retardé les travaux. Il faut attendre 1836 pour que l’édifice soit achevé et pleinement opérationnel. Le déménagement de l’observatoire en 1890 est suivi de plusieurs années d’abandon. Le bâtiment est ensuite transformé, les tourelles sont supprimées et la toiture modifiée. Il est investi en 1909 par le Ministère de l’agriculture qui l’occupe encore dans les années 70.
+ + + +Durant ces années, le site échappe à plusieurs projets de démolition. En 1990, après une nouvelle période d’inoccupation, la Régie des Bâtiments rehausse l’aile centrale d’un niveau et remanie en profondeur l’intérieur pour y installer un cabinet ministériel. Une société privée l’acquiert en 2002 et le loue comme immeuble de bureaux. Il accueille aujourd’hui les activités de Homegrade.
+ + + +Les règlements d’urbanisme de l’époque obligent en effet le propriétaire à inscrire sa façade dans un projet d’ensemble : ils imposent des enduits peints dans un ton clair et limitent strictement les saillies. D’élégants détails de menuiseries ou de ferronneries personnalisent cependant avec retenue chaque façade. Le néoclassicisme se prolonge dans le bâti courant jusqu’à la fin du XIXe siècle.
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+ Septemberdagen van 1830 die tot de onafhankelijkheid van België leiden. De revolutionairen schieten vanuit de ramen van het Observatorium.
+Tekening van Paul Lauters. Lithografie van Simonau, s.d. Koninklijke sterrenwacht van België.
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